De passage en Suisse, me voici au départ de ma 1ère course de montagne…Au programme : 31km 2200 m+ et 800-. Sur la ligne de départ, je constate qu’avec 36 éditions derrière elle, c’est une épreuve hors norme : 1300 engagés et 2000 randonneurs partis à 5h00, plus de 25 nations…Durant mon échauffement, je croise Killian Jornet, une chance car c’est bien le seul moment ou il m’est possible de le voir ! Je suis aussi interpelé par 2 coureurs du CSMR qui ont reconnu mon tee-shirt GR : bien sympa.
9h00 précise, c’est parti avec 1300m de montée sur…7km (avis aux amateurs), c’est terrible, je m’accroche. Heureusement, je croise Hippolyte mon fiston accompagné de Greg, un ami, qui me suivent (en voiture). La suite est plus clémente, quoique !! Je profite de superbes sentiers et de la vue sur les cinq 4000m enneigés qui font la réputation du tracé. Ca grimpe moins, parfois j’arrive à courir pour atteindre le point culminant (2400m) qui offre une vue sur la vallée de Zinal. Le moral revient ; il était temps car les cuisses sur-chauffaient !!La suite est plus paisible, un sentier en balcon me rapproche du but, de nombreux suisses encouragent par des « hop-hop-hop » ; je discute avec un brésilien « cuit » qui trouve que ca monte ! Ca descend tranquille, jusqu’à 5 km de Zinal ou la pente se fait de + en + violente, j’en regrette presque la montée. Dernier virage, mon fan club est présent, je sens les crampes très proches : je souris (crispé) et franchis la ligne d’arrivée en 3h57’ (287ème).
C’est une très belle course, très difficile, mais qui offre de superbes vues de cartes postales. Zinal est un village avec de vieux chalets typiques, un cadre extra pour savourer un pique-nique en famille d’après course.
J’ai profité de mes vacances à Névache pour m’inscrire au petit trail organisé le 18 juillet : au programme 24km 800m+ (au final 25km 900m+…). Je pars en compagnie de Vincent (présent avec nous au TGV) qui s’est inscrit sous les couleurs du GR. Ça démarre fort avec 800m positif sur 11km environ, nous nous plaçons plutôt devant pour éviter de bouchonner dans les chemins étroits (360 trailleurs au départ). Malgré l’intensité, je profite du décor splendide de la vallée de la Clarée, le point culminant à 2390m borde le lac Laramon. Les relances sont courtes et difficiles, ce chemin de ronde est très vallonné. A cet instant, je suis surpris de pointer à la 31ème place, j’ai laissé partir Vincent devant en éclaireur. Une descente très technique me permet de glaner quelques places avant l’unique ravitaillement situé à 10km de l’arrivée. Je me restaure et repart pour la descente peu pentue qui va me paraitre interminable (je dois avoir des restes de TGV dans les jambes !). Je double quand même 2 coureurs qui coincent et franchis la ligne en 2h37 en 25ème position. Après avoir pris quelques minutes pour récupérer mon souffle, je félicite Vincent pour sa 10ème place, super perf. Il ne nous reste plus qu’à « buller » en admirant les coureurs du parcours du Thabor (40km 2500 m+), en se disant qu’on se lancerait bien à l’assaut de ce 3000m en 2011…avis aux amateurs GR.
Un compte rendu record pour une très belle course, c'est long et c'est bon. Mike travaille au montage vidéo - première sortie de la caméra des gones - Promis on fait plus court la prochaine fois - pas la course, les comptes rendus -
Le TGV par Laurent Après une petite acclimatation à partir du vendredi soir nous voila au départ à 4h30 le dimanche matin, faut être fou pur se lever si tôt un dimanche. Pas trop de stress car le samedi a été détendu et est vite passé malgré un réveil matinal par la machinerie du téléphérique à 7h du mat Le départ est donné, et grande découverte ! j'arrive à partir sans courir, c'est une première pour moi habitué à m'enflammer dès le départ. je cours donc tranquillement avec Seb et Félix que j'accompagne jusqu'à mi parcours puis je les laisse partir ne me sentant pas de forcer pour les suivre. J'effectue donc la fin du parcours à mon rythme, seul, enfin presque car de nombreux coureurs me doublent dans les montées et je les redouble en descente. Le plus gros souvenir de la course est sans doute le toboggan de neige très ludique et apprécié, mais le week-end dans son ensemble est mémorable et ce grâce à vous tous Laurent
TGV le retour by Lili
C’est la course des premières : La première fois que je double une course deux ans de suite, La première fois que je cours en solo mais toujours accompagné merci Mike, Le premier vrai trail long avec une bande de gones merci Seb, Lolo, Félix, Mike et Vincent, et les filles Le premier bouquetin, puis le second, Le premier toboggan de neige à 2800 m passé sur les fesses, on a des images, Les premières prises de vues avec la caméra des Gones, La première fois que je me fous royalement du temps qu’on a mis puisqu’on gérait, Le premier diabolo caramel, pour le serveur qui du coup ne l’a pas servi, Le premier contact avec un grand du trail Monsieur Lachenal, C’est aussi, je l’espère, la dernière fois : Que Nini reste tranquille à siroter des bières en nous attendant, t’as la caisse tu peux le faire, Qu’aucune Gone Raideuse ne s’aligne au départ d’une telle course, elles nous ont manqué, Enfin c’est l’occasion pour moi de vous exprimer ma reconnaissance pour l’ambiance que les Gones savent si naturellement créer. Alors s’il le faut l’an prochain je triple la mise à Pralognan juste pour les Gones ou bien ce sera ailleurs car c’est l’assurance d’un week-end réussi.
Elie
TGV par Félix
Inscrit près de 5 mois à l’avance à cette course (c’est pas dans mes habitudes), j’ai eu le temps de cogiter. Effectivement la distance et le dénivelé ont de quoi faire un peu peur 72km pour 3800D+, et pour couronner le tout, cette année la neige est au rendez vous sur les hauteurs.
Je monte à Pralognan avec le maitre Jedi par excellence (maitre Nini) qui me prodigue ses conseils afin d’éviter le côté obscure de la course (merci à toi maitre).
Samedi soir on se retrouve une bonne bande de gones dans un appart tout confort à siroter une bière accompagnée de 2 grosses assiettes de pates (il faut bien ça), merci Elie, Mike et Laurent pour l’orga.
Dimanche matin, départ à 5h, 438 coureurs au rendez vous. Ca commence par 7km de montée pour 1100D+ au levé du soleil, c’est ambiance. Tout le monde papote, rigole …. La foulée démarre vraiment après le refuge de la Vanoise où la pente cesse. Deux trois passages techniques et un sentier balcon magnifique nous mènent au refuge de Prado. Nous sommes 3 gones bien groupés : Seb, Lolo et moi. Mike et Elie (alias Micheline et Elise) sont derrière avec leur débardeur (ils avaient tout de la drag-queen au départ).
Tout va plutôt bien jusqu’au refuge de Plan sec (37ème km), ou peu de temps avant nous avons croisé un coureur abandonnant la course pour cause de crampes. Et c’est vrai que c’est à ce moment là que nous avons basculé du mode « sourire aux lèvres regarde les petites fleurs » au mode « je regarde mes pieds et je ne dis plus rien ».
Une bonne côte nous mène au col du Barbier et Laurent reste un peu en arrière. Puis la première grosse côte nous a fait du mal et nous arrivons Seb et moi au refuge d’Orgière déjà bien entamé (50ème km). On se restaure un peu plus longtemps car 900m nous sépare du dernier col.
Seb part en tête et je ne cherche même plus à le suivre (il a la caisse le garçon), je reprends un peu des forces pendant la montée. Quelques coureurs doublés ça fait du bien dans la tête. La fin de l’ascension se déroule dans la neige et une partie de la redescente aussi, les coureurs usés sur le bord du chemin sont assez fréquents. Les jambes ne sont plus là mais je cours quand même et retrouve Seb à 7km de l’arrivée. J’ai beaucoup de mal à le suivre dans ces dernier instants, merci à lui de m’avoir accompagné comme cela. Nous finissons main dans la main au bout de 11H30 de course, les larmes me montent aux yeux. Je crois qu’à cet instant, j’aurais pû m’émouvoir pour un couple d’escargots de faisant des mimis baveux tellement j’étais stone.
Merci à tous les gones et leur conjointe, et particulièrement à Seb pour le finish. Cette course est unique par sa difficulté mais surtout par sa beauté.
A l’année prochaine Félix
Compte rendu Tour de la Vanoise (TGV) by Seb :
16h30, j’arrive à Pralo accompagné de Vincent un ami qui s’aventure aussi sur le TGV, ainsi que Sylvie son épouse et Pascale mon épouse qui découvre le « suivi de sportif ». Nous sommes accueillis par les pieds nickelés des GR : Lolo, Mike et Elie ; qui nous font visiter le loft situé au cœur du village à 100m du départ…qui s’avère être aussi l’arrivée (ça tombe bien !) Coach Nini et Félix nous rejoignent, l’équipe est au complet. Après le retrait des dossards et le briefing (la tension monte…) Retour à l’appart pour une soirée remplie de concentration : tout en buvant une bière en apéro, je prépare un somptueux repas (photo-preuve à l’appui), au menu : melon jambon cru/poulet sauce indienne-pattes/flan aux abricots ; certains préparent leur sac, les filles sont au rosé, les sportifs au rouge ; Nini nous abreuve de ses ultimes et précieux conseils …et tout le monde est au lit à 21h30. La plupart trouve rapidement leur sommeil tandis que Mike plonge….. dans un livre (Frankenstein : ça doit lui faire peur au « petit ») et Félix (ré)vise la physique quantième (ça doit faire peur aussi..).
4h15 : je suis au radar, au milieu de la place du village avec toute la troupe qui semble plus réveillée que moi : on blague, on prend quelques photos et Nini nous abreuve de ses ultimes et précieux conseils (les mêmes que la veille), on rencontre Laurent (Tissot). 5h00 : c’est parti avec un « cri » pour David qui a dû renoncer !
Le soleil n’est pas encore levé et nous attaquons direct dans la pente pour 1000m de dénivelé, tranquille ; nous passons le lac des vaches que nous traversons sur des plaques d’ardoise (splendide) et c’est avec le soleil que le refuge du col de la Vanoise est atteint. Je partage mes foulées avec Lolo et Félix et nous attaquons un sentier en balcon plutôt roulant quand il ne monte pas. Nous croisons 2 chamois dans un vallon pierreux, Félix nous indique un aigle royal…Km 38, arrêt au refuge de plan sec, je me sens bien mais le plus dur reste à venir. Lolo coince un peu dans le col du barbier, Félix s’accroche, une descente sévère au 45ème km nous rappelle que désormais le mental sera indispensable. 8h00 de course, nous sommes au pied du col de Chavière 900m plus haut ; Vincent que nous avons rejoint à un coup de moins bien. Je pars bien dans la 1ère partie, seul devant ; désormais chacun gère son effort. Les 150 derniers mètres de dénivelé se font dans la neige : le décor est grandiose. J’atteints le col en 1h30 content et plonge vers l’arrivée en glissant sur la neige.
Cette descente est interminable (15km), à 7km du but, Félix me rejoint. C’est génial, nous décidons de terminer ensemble l’aventure ; pour le mental de chacun s’est un bonheur ! Nous franchissons ensemble l’arrivée, heureux comme des gamins et épuisés comme des petits vieux. Sylvie, Pascale et Nini sont présents et leur présence amplifie notre émotion. Vincent arrive 5min plus tard, il nous a repris 25min dans la descente après en avoir perdu 30 dans le col : chapeau ! Le plaisir se prolonge avec les arrivées de Lolo, puis d’Elie et Mike. Carton plein pour tous, c’est génial. Mille mercis aux filles et à Nini pour leur soutien, à Elie, Mike et Lolo pour la logistique du week-end et à tous les GR qui permettent de s’entraîner avec un plaisir immense afin de pouvoir réaliser des courses aussi magnifiques.
By Sylvie et Vincent
Quelques mots clés qui resteront : « Nini faut que tu fasses le 15 », « Mon papa y fait caca mou avant les courses », « Pour être bon en trail il faut être prof »(ndlr : proverbe vérifié le dimanche à l’arrivée), La chimie en math sup contre Franckenstein pour s’endormir, cure de biafine sur les épaules, tenue : t-shirt ou débardeur moule tétons ?, tenue : short ou moule boules ?, assiette de pates à 18h avec sauce, pizza à 20h, diététique : rouge rosé ou bière la veille de la course ? Pasta party au poulet mariné au citron, melon jambon parmesan, Clafoutis au abricots, Pascale en nuisette sur le balcon à 5h du mat, …
La récup. se passe bien pour tous les deux.
By Nini
J’ai passé un très agréable moment,j’ai pu partager vos peurs vos doutes votre préparation et même le lever à 4H30. J ai été épaté par votre performance et j’ai aussi découvert de nouvelles méthodes d’entraînements. Je me suis amusé à calculer la vitesse de monte sur les 1OOO mètres de la première montée du premier et la votre grâce à photogone et ses photos (environ 14 mètres par minutes et vous en moyenne 11 à 12 mètres) ce n’est pas énorme ,mais sur 1H30 cela fait environ 200 mètres. Voila en résumé bravo j’ai été heureux de partager ce moment.
Arrivé le Jeudi, l’acclimatation fut bonne mais j’ai un peut abusé de la rando les 2 jours d’avant course en enchaînant 2 x 4h.
Cela dit, je remercie tous les GR et l’esprit de groupe qui nous accompagne lors des séances à Manu et autres entraînements, sans lesquels nous n’en serions pas arrivé là.
6h30 dimanche, je retrouve Laurent et 2 de ses potes (Nico et Jean-Baptiste) à l’aire de dépose des sacs coureurs. Quelques photos, nous cherchons rapidement Bernard, sans succès, puis nous partons trottiner doucement avant le départ.
7h00, nous sommes sur la ligne, sous l’arche pour les dernières photos et vidéos d’avant départ. L’ambiance monte, nous cherchons désespérément Bernard et nous lançons dans la course. Le rythme est bon voir élevé mais ça va assez bien. Nous commençons la course +tôt groupé avec Laurent et Nico, JB lui est déjà quelques dizaines de mètres + loin. Nous maintenons le rythme sur quelques kilomètres puis les 1ères montées me font ralentir pour prendre les bâtons sur mon sac (c’est ma 1ère course de montagne et 1ère avec les bâtons), je perds le groupe de vue et continu seul… au milieu des 2000 autres coureurs !
Je prends un rythme + cool et déroule dans les descente qui n’ont jusque là rien de technique.
Argentière et le 1er ravito en eau arrive assez vite, nous continuons à monter progressivement jusqu’à Vallorcine (1er ravito complet) puis c’est la 1ère vraie difficulté avec l’ascension qui nous mène à l’Aiguillette des Posettes à 2201m. Pour faire simple ça fait environ 1000m+ pour 6km, bref un belle pente qui commence a me faire regretter les randos des jours précédents. Heureusement, j’ai les bâtons. Je profite du petit rythme de la montée pour faire quelques photos et admirer le site. 1h00 + tard, j’arrive enfin au ravito situé au col. Pause boisson, photo et je retrouve Nico qui avait dû s’arrêter pour des raisons intestinales. Nous partons ensemble pour les 200 derniers mètres qui nous séparent du sommet à travers de beaux singles en crête et la traversée d’un léger névé. La suite est une très longue descente, technique, étroite, avec quelques escaliers en rondins, de grosses pierres, quelques passages raides et ou il est difficile de doubler donc de trouver son rythme. Je perds à nouveau Nico de vue dans les bois sur la fin de la descente. A la sortie du bois, je sens la fatigue arrivée d’un coup, malgré une bonne hydratation. Je ralenti et avance difficilement jusqu’au prochain ravitaillement de Tré le Champ, au km 31. Je fais une pause d’environ 15mn, m’arrose pour me rafraîchir, mange pas mal, bois beaucoup, fais le plein du camel et repart pour la 2ème grosse montée menant à la Flégère, quelques 520m + haut en 5km. La pause m’a été bénéfique, je maintien un bon rythme de marche dans la montée et je cours sur les passages plats. La chaleur est de + en + présente, quelques concurrents en font les frais, je double plusieurs mecs en train de vomir dans les buissons et quelques autres assis à l’ombre pour récupérer. Je reprends quelques places sur la centaine perdue lors de ma pause au ravito précédant et avale la montée tranquillement. L’arrivée à la Flégère marque les 5 derniers km avec une vue directe sur l’arrivée. Motivé par cette proximité et la beauté du site, je fini en courant un maximum. J’en profite pour reprendre a nouveau quelques places et je croise Dawa Sherpa, arrivé 4ème quelques heures + tôt, il redescend sur Chamonix en courant en encourageant les participants, Bravo Mr !
Les 2 derniers km se font dans une belle pente positive sous un soleil de plomb mais la foule est là en nombre et les encouragements me portent jusqu’à l’arrivée ou je passe satisfait en 6h20m47s.
Résultats Cross du Mont Blanc des GR69 :
TRE LE CHAMP
FLEGERE
PLAN PRAZ
TEMPS
KM
12.2
17.9
23
1er : 1h58’29
D +
533
1055
1454
695
MORTESSAGNE CLAIRE
10 :03
11 :13
12 :08
3h38’48
979
MAILLET CHRISTOPHE
(dit CHOUCHOU)
10 :08
11 :26
12 :30
4h01’00
980
ANDREY JOHANN
10 :08
11 :26
12 :30
4h01’01
Résultat du Marathon du Mont Blanc (3 GR + 2 potes de Laurent) :
Samedi 26 juin à 6h00… nos portables sonnent ! non ce n’est pas un appel ou un rêve mais il faut se lever… « Hé Chouchou tu as ronflé… ben oui mais tu n’avais qu’à dormir Yoyo et tu n’aurais rien entendu… ». 7h10 nous voilà prêts à prendre la voiture de Saint Gervais à Chamonix ! Et bien croyez moi ou pas, mais même Chouchou ne parlait pas… le silence pendant le trajet… à se faire déjà la course en tête… à mesurer surtout l’exploit qu’on entreprend ensemble… oui, notre devise était « on ne se lâchera pas et on passera la ligne d’arrivée ensemble ! » c’est ça aussi du Gones Raideurs.
7h52 nous arrivons donc vers la ligne de départ, on remet notre sac d’affaires que nous retrouverons à l’arrivée en altitude (chapeau l’organisation aussi pour ça)… un monde pas croyable… ça parle anglais, espagnol, japonais, italien, français et chamoniard sans doute aussi… les uns s’échauffent, les autres se prennent en photo… Yoyo et moi nous nous regardons… oui on y est… à nous maintenant de le vivre.
8h30 TOP DEPART… nous partons près de 1500 le long des chemins de la vallée… « Hé Yoyo tu te souviens la reco ? » ça déroule doucement… on se sent bien.
D’un coup j’entends « Chouchou ? », c’est Claire qui arrive à nos côtés… on parle (ben oui entre elle et moi rien d’original…) mais là Chouchou est concentré sur son effort… Claire partira ensuite devant à son rythme et plus rapide… Bravo au passage à elle pour avoir terminé en moins de 3h40 !
Notre reco défile dans nos têtes et sous nos pieds, les passages délicats se font tranquilles… on gère tout…on se sent toujours vraiment bien…
Premier ravito, 12,2km c’est la moitié… 1h38 c’est bien pour notre objectif de passer la ligne en état.
Puis l’Ascension commence… on reconnaît grâce à la reco… et on gère encore… le soleil de plomb commence à se sentir mais l’effort nous concentre sur la grimpée… « Yoyo ça va ? oui… Hé Chouchou calmons notre joie… et gardons le rythme comme convenu… oui Yoyo tu as raison… » car on veut la passer cette P… de ligne d’arrivée (et pour moi faire enfin le deuil de ma SaintéLyon 2009).
Deuxième ravito en vue… la Flégère 17,9km en moins de 3h à 1877m d’altitude et déjà le Mont Blanc en vue… et aussi la ligne d’arrivée en visu au loin… nous y sommes comme à la reco mais cette fois il faut aller plus loin et plus haut.
« Tu sais Yoyo on n’a jamais été aussi près… alors on gère et on laisse tomber les relances… oui Chouchou on va de l’avant et on le fait ! » Une fois terminé le plein d’eau et d’aliments solides… nous partons pour un single en bord de montagne… plus que 5,1km et ce sera là !
Puis la découverte est incroyable… on entend le micro du speakeur… proche, très proche… mais non, c’est encore à 2km… 1km… mais quel km avec une pente à plus de 27% que nous faisons de plus en plus entre les coureurs déjà arrivés comme des accompagnateurs là eux aussi… qui crient « Allez Johann, Allez Christophe… vous y êtes… plus que 500m… 200m… 100m…» et là…. Yoyo et moi côte à côte dans ce « mur »… arrive un Ange (oh non, un Sherpa) qui vient entre nous deux pour nous murmurer : « Bienvenue dans le Domaines des Dieux »… c’est notre Bob qui est là et qui est venu pour nous voir arriver… il y croyait dur pour nous lui aussi ! Et là mes larmes commencent à monter… j’y suis, j’arrive… non NOUS ARRIVONS car c’est avec Yoyo que nous passerons la ligne…
On avance encore et Claire est là pour nous accueillir sur le côté et nous décidons Yoyo et moi de courir les derniers 20m avant la ligne … c’est trop fort… c’est TRES FORT pour nous deux… les larmes me tombent d’émotion et de plénitude… On l’a fait !
Remise de médaille autour du cou… l’émotion est à son comble. Le chrono n’était pas important pour cette première, terminant ensemble les 23km en tout de même 4h01.
Et là d’un coup, Le Chouchou reprend quelques secondes ses esprits pour demander le micro au speakeur… si si je l’ai fait ça aussi… pour dire haut et fort : « merci à Bob sans qui nous n’aurions pas été aussi forts aujourd’hui, merci à l’organisation super disponible et accueillante… c’est MAGNIFIQUE ! »
Ensuite face au toit de l’Europe, nous réalisons Yoyo et moi que nous l’avons fait… TRES FIERS de notre exploit.
Remerciements forts :à tous les animateurs Gones raideurs comme Raph, Elie, Nini, Mike, Lolo, Vincent, Seb,… et toute l’équipe des GR qui me font connaître le Trail et surtout cet esprit de Force à plusieurs… à Manu aussi pour ces séances du mardi pour son Energie et sa Passion… et à mes Amis Bob et Yoyo.
Enfin, sachez qu’au fond de moi, cette victoire sur moi-même je l’ai aussi dédiée à Bob, Seb, Mike et Mazu que j’ai supportés et vus finir à la SaintéLyon 2009… sans moi… mais cette fois-ci, je l’ai passée ma ligne d’arrivée… pour MOI… pour vous… pour NOUS ! Maintenant je regarde l’avenir…
Un peu long à raconter pour l’origine de notre déplacement… c’est en résumé à l'occasion d'un changement de canapé chez Bob (Bernard) que nous avons décidé de partir sur Chamonix le we de Pentecôte pour faire la reconnaissance du Cross du Mont Blanc qui aura lieu le dernier we de juin !
Ciel bleu dégagé, soleil déjà chaud… une superbe météo. Nous voilà donc sur le parking de Chamonix à 9h20 ce lundi de Pentecôte - Yoyo (Johann), Double (Yves, notre Chef assistance de la SaintéLyon 2009), Bob (Bernard) et Chouchou (votre narrateur) - pour faire au mieux les 18 premiers km des 23km au total du Cross.
Il faut savoir que la veille, Bob nous a déjà mis dans l’esprit du Mont Blanc… « prenez à vous le paysage, tout ce qui vous entoure… gardez à vous pour ensuite le faire partager… » un vrai poète ce Bob mais le pire c’est qu’on y pense encore aujourd’hui…
Donc départ sur la future ligne d’arrivée… un sentier dans la vallée qui nous fait quitter la ville… en sous bois, des faux plats, une rivière, des ponts… quelques 6 premiers km qui nous mettent en attente de la suite… et à des passages clés, Bob nous informe du déroulement le jour du Cross… oui Bob, promis on le fera le jour J comme tu nous l’as dit !
Premier point stratégique, l’Argentière qui est le village où le Marathon du dimanche 27 continuera pour sa grande boucle et où le Cross du samedi 26 prendra l’autre versant de la vallée pour attaquer l’ascension… environ 1100m dans la vallée et destination un des ravitos mythiques La Flégère à 1877m (oui oui à ce niveau là les mètres comptent…)
Et notre ascension commence, entre les pierres, les racines, un sentier ou parfois single en sous bois… avant d’arriver sur une piste de ski en hiver, à découvert sous le soleil qui tape de plus en plus… et là une pente interminable (à monter je précise) le long d’un télésiège… « dis moi Bob, ils ne pourraient pas le faire fonctionner le télésiège le jour du Cross ? laisse faire Chouchou et profite du paysage… garde ton souffle et continue de monter… ok Bob ! ».
Et après un peu plus de 2h40 (nous n’avons pas pris tout le circuit dans la vallée mais le principal a été reconnu…) nous arrivons ENFIN sur ce point de vue magnifique… depuis lequel nous ne pouvions pas oublier les Gones… et au nom de tous (y compris les blessés du moment, oui on pense aussi fort à vous …) nous avons mis nos tee-shirt des GR pour figer ce spectacle magnifique… vue sur le Mont Blanc !
Voilà encore l’esprit des Gones Raideurs… que soit en entraînement, en compète ou en recos… on est là TOUS ENSEMBLE.
Nous voyons l’arrivée au loin (2200m d’altitude)… ce sera pour le 26 en réel…
Après un moment de vrai bonheur ensemble, nous redescendons dans la vallée avec déjà plein d’images et d’émotions fortes en tête.
Remerciements :au canapé que Marion a choisi sans lequel nous n’aurions sans doute pas vécu cette reco, à Bob pour son accueil et sa poésie de tous les jours, à Yves pour sa bonne humeur et sa disponibilité, à Yoyo pour son désir d’aller toujours plus haut… plus loin… et à Chouchou (ben oui je peux aussi me dire merci) pour les clichés pris sur le vif le long de cette reco… Par contre, pour ceux qui aime la Calzone, avec ou sans pain ?
PS :Rdv sur le Blog en début juillet, nous vous raconterons le Jour J à venir
Plus de 750 raideurs se sont affrontés samedi 12 juin dans la ville sous des cieux cléments, au gré de nombreuses épreuves sportives ou insolites. Un succès. Carton plein aussi pour le Raid famille et le Raid Live du soir, qui a réuni environ 5000 spectateurs.
L'équipe "TEAM HUSKY gones raideur" remporte la course "Sportif"(4h 59mn 06s et 33 balises), devant "Sans nom" (5h 04mn 20s) et "CSM Rillieux" (5h 15mn 31s)
Super resultat Bravo à Claire Laurent Vincent et Olivier
était également présent sur le parcours loisir
Emilie, Damien, Pierre, Christian qui finisent 27eme en 3h55
Pour commencer le raid urbain, je passe chercher Olivier (qui en fait habite à 200m de chez moi !!), puis on rejoins Vincent à Neuville. On charge tous les vélos dans la voiture, puis direction St Priest ! Bon, on est déjà un peu en retard, mais ça c’est normal !!! On y rejoint Laurent. Dès qu’on arrive, direction les dossards !!! Ils nous expliquent : ouh là là, c’est déjà un peu compliqué !!! Puis on se rend vers le départ en tram ! Et là, les surprises commencent !!! Quelques équipes m’impressionnent, ils ont l’air fort !! L’organisation nous explique les règles : ça commence bien, on part à pied, puis on doit se jeter dans le lac tout habillé, et le traverser à la nage !! Bon, ça se fait, un peu de vase, mais après tout, on est pas délicats !!! Puis on enchaine sur de la course à pied, du canoë, et enfin la CO en course à pied ! On est 3°, mais mince, à la balise 2, on galère un peu, du coup tout le monde se rejoint. Vincent, notre pro de l’orientation, se charcute les jambes dans les ronces…. Allez, on l’a trouvée, on peut repartir !!! Pendant la CO course à pied, on avance à bonne allure. Laurent m’équipe d’une laisse, et allez !! Après la CO course à pied, on enchaine sur le VTT en CO ou en suivi de road book. Vincent se charge de la carte, comme un pro, et Olivier et Laurent me poussent régulièrement un peu sur le vélo !!! Quand à moi, je me contente de tout donner !!! Quelques épreuves ludiques entre (tir à l’arc, tir à la carabine, « Interville », …), bien sympa, 2 plongeons dans la piscine, encore une fois tout habillés, puis on arrive, après 4h59 ! Chic, on est 2° !!!!
Cerise sur le gateau, les 1° ont oublié une balise, on passe 1° !!! On a gagné !!!
Et en prime nous remportons aussi le trophé de la meilleur équipe sur la section CO VTT offerte par la ville de st Pierre de Chandieu
Trop bien, raid très sympa, on a formé une vraie équipe, merci à tous, et à l’année prochaine comme on dit !!!
C’est notre 1ère participation à David et moi pour l’évènement annuel de course d’orientation en Rhône-Alpes. Nous arrivons à La Chapelle en Vercors le samedi matin vers 9h30 avec une tempête de ciel bleu : retrait des dossards, vérification des sacs (matos obligatoire) ; et après une conserve de riz au lait….petite sieste dans un champ ! Le départ est donné à 12h30 et la foule de 2 000 concurrents inscrits sur les 8 circuits (de l’élite au randonneur) s’élance pour une liaison non chronométrée de 4.5km et 200m D+ à effectuer en 1h00. Nous partons en trottinant et atteignons le col de Carry en 45min ou nous déclenchons le chrono. Petite descente à fond de 200m (pratiquement la seule de la journée) et prise des cartes avec le report à effectuer (une première plutôt réussie). Nous partons prudemment, mais l’enchaînement des postes se passe bien. C’est David qui oriente principalement et ses choix s’avèrent impeccables. Je donne le rythme devant et malgré la fatigue qui s’installe nous profitons des paysages du Vercors et de son relief vallonné …Le 14ème et dernier poste arrive : 3h01, les papattes sont lourdes. La ligne franchie on nous demande de passer au contrôle des sacs : surpris de cette procédure, on nous indique que nous sommes « successibles d’être sur le podium » du circuit C dans notre catégorie. Content de nous mais surtout étonné, nous découvrons le biwak et choisissons un bel emplacement sous un sapin pour poser notre tente. Le décor est superbe et au fur et à mesure des arrivées, il se transforme en immense camping sauvage qui le soir venu réuni plus de 1 000 tentes multicolores et « multi dimensionnées ». Bonne ambiance, après un repas aux féculents, 20h30 et dodo !
5h00, un son de cor nous réveille….sortie de duvet et ambiance caillante qui nous rappelle que l’on est à 1400m d’altitude ! A 6h30, sur le départ de la seconde étape, nous sommes 2ème au classement. Nous reportons les postes (sur une seule carte pour gagner du temps) et c’est parti…..pour le 1er poste et notre 1er jardinage en règle (20min de perdue). A la 3ème balise panique : pas de poste
La suite….. tant attendu par tous
A la 3ème balise panique : pas de poste dans la clairière : erreur de report (10min + la distance)…la suite est correct mais 2 autres erreurs de report sur la fin nous font perdre encore 25min (et au moins 3km). Nous passons la ligne d’arrivée claqué et déçus d’avoir commis des erreurs de débutants que nous sommes ! Mais quelques minutes après, et encore plus le lendemain, je réalise que ce 1er O’biwak restera un super souvenir : c’est une superbe épreuve tant pour l’organisation que pour le parcours. Un plaisir que j’espère goûter à nouveau dès l’an prochain avec mon orienteur de luxe ! Quelques petits réglages et des entraînements Gones raideurs d’ici là feront du bien.
Bilan : 7h39 9ème en V1 circuit C (51km 1850mD+)…un bon entraînement pour le TGV !!
Salut les gônes, voici un petit CR de course (mes jambes en ont vraiment bavé, mais ça m'a fait plaisir d'y aller)
Le trail du pic St-Michel, au dessus de Lans-en-Vercors, ça avait l'air sympa au 1er abord: 22km et 1200m de D+ annoncés. A priori à ma portée. Le départ est donné à Lans à 10h30, en plein soleil. Environ 300 participants, y compris ceux du maratrail de 46km, avec un départ à 8h30, auquel Félix (le spécialiste en botanique et en sauge du GR) a participé. Après 1km de plat, la 1ère côte fait 7km et 1000m de D+ ! Merci les bâtons. Il y a de sacrés vallons dans ce pays, et qui n'ont rien à envier à ceux que Yannik nous dégottent dans les monts d'or ! Mon objectif d'arriver au pic st-Michel en 1h30 n'est pas tenu: 1h40 pour y arriver, à 5' de la barrière horaire. Après le pic, descente très technique avant d'arriver un peu plus bas et se refarcir une légère montée pour rejoindre un sentier près des crêtes. C'est joli, mais mes jambes commencent déjà à me lâcher. Moi qui d'habitude suis plutôt à l'aise dans les descentes, mes quadriceps me demandent de les faire tranquillou. Après le ravito n°2, je passe en mode rando (et même rando-enfants du dimanche après barbec) pour la bosse qui suit, et encore idem après le ravito n°3. Les descentes sont longues de plusieurs km et cassantes : une de 2,5km à 20%, et une de 1km à 25% peu avant l'arrivée. Sacrés vallons dans ce pays ! J'arrive en 3h55 (pas terrible pour un mode course, mais mieux que rien pour un mode rando!). Le 1er a mis seulement 2h et le dernier 5h. Mon objectif de 3h-3h30 n'est vraiment pas tenu, mais pas grave, c'était finalement une chouette rando. A toi, l'internaute qui tombera sur cet article, tu verras qu'il y a aussi des gônes qui ne sont pas des grands virtuoses du vallon, du bâton et de la dénivelée, mais qui se font plaisir à y aller et malgré tout à progresser. L'année prochaine, je me mets en mode course après les entrainements du mardi, les sorties vallonnées du vendredi, et les sorties du WE.
Au fait, c'était pas 1200mD+, mais 1480m... sacrés vallons !
Peu après mon arrivée, je vois débouler Félix, le sourire aux lèvres. Il a l'air frais comme un gardon, et je suis certain qu'il s'est payé le luxe de ramasser quelques sauges et orchidées (il y en avait tout plein sur les crêtes) pour les prochains cours de botanique qu'il donnera aux GR.
En guise de conclusion, petite contrepèterie pour amateurs(-trices) : L'à-pic du père st-Michel c'est un trek !
Pierre
Maratrail du Pic Saint Michel
N’ayant pas trouvé de coéquipier pour l’aventure Chablaisienne il fallait à tout prix que je trouve un moyen de compenser ma frustration. Ce fût le cas grâce à ce trail.
Une inscription tardive avec l’assurance d’une météo clémente, je part le cœur léger dimanche matin pas franchement préparé.
Briefing à 7H30 et vérification des sacs. Bien sûr, je n’avais ni sifflet, ni couverture de survie, ni coupe vent. J’ai donc une fois de plus dû faire la manche auprès des autres coureurs pour être en règle. Sur la ligne de départ, je retrouve Arnaud, un copain de Mike avec qui je décide de courir une bonne partie du parcours. Nous avons à peu près les mêmes ambitions, finir la course dans de bonnes conditions. Les 30 premier km et 1000 de D+ ont défilés lentement mais surement, grâce à nos incessantes discussions, sans voir le temps passé.
Arrivé à St Nizier, il reste la grosse côte du Moucherotte, et je décide de lâcher un peu les chevaux. J’avale la côte assez rapidement car je me sens super bien ce qui me permet de gagner une 15aines de places lors des 17 derniers km, et je passe la ligne d’arrivée au bout de 6H30 (47km et 2200D+), les jambes dans un assez bon état : de bonne augure pour le TGV.
J’ai eu l’agréable surprise de retrouver Pierre sur la ligne d’arrivé qui était sur le point de partir.
Le paysage était somptueux et l’organisation au poil : à refaire.
Départ vendredi (pas trop tôt ) arrivée à Ecole au gîte On grimpe sur les bicyclettes ,direction le chalet d'orgeval (1600 m)
Une fois au sommet -->énorme surprise (du bonheur ) après 4H30 d'efforts le ciel bleu de l'herbe verte fluo ,des marmottes ,des mouflons , le responsable du chalet un bourguignon qui nous offre un ou deux verres de chardonnay bien frais. Nous faisons aussi la connaissance de Michel et son pote photographes animaliers discutant un verre de rouge à la main du nbre de mouflons (A ce jour nous ne savons toujours pas si il y en avait 20 ou 21) Re-descente sur le gîte ,douche ,apero (leffe rubis nous avions décidé de fêter la victoire de la chine à la biere rouge) match de foot ,resto ,dodo
Le lendemain Raph nous lâche , et nous partons avec Renaud à la conquête du col d'arclusaz (1770) ensuite descente et retour sur Lyon soit 55 km et 2300 de positif
Allez voir les photos sur l'album sur la page d'accueil ,vous verrez Raph et Renaud un verre à la main et Renaud voulant à rester derriere un troupeau de damoiselles allant à l' alpage
Un compte rendu record pour une très belle course, c'est long et c'est bon. Mike travaille au montage vidéo - première sortie de la caméra des gones - Promis on fait plus court la prochaine fois - pas la course, les comptes rendus - 
